R & DOM

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Pas d’entrepreneurs : pas de travail en perspective.

Pas d’entreprises : pas de carrières à proposer.

Pas de développement économique privé : pas d’indépendance économique territoriale.

Le coffre-fort du bonheur de chacun dans les territoires d’Outre-Mer a une serrure à plusieurs clés. L’une des plus importantes est la capacité des territoires à créer de la valeur ajoutée, donc à diminuer leur dépendance économique à la Métropole. Tête de pont avancée de la France dans les trois océans, l’économie ultra marine est un atout considérable pour le rayonnement de l’archipel de France.

En s’attaquant au chômage de masse dans les territoires français et ultra marins, RDOM, République et développement outre-mer, apporte son concours aux filières et aux porteurs de projets dont le champ de développement est évident.

Les filières agroalimentaires, pêche et aquaculture, tourisme, par exemple sont porteuses de milliers d’emplois, pourvu que les projets aboutissent…

 

Pour faire simple, l’aboutissement d’un projet passe par trois grands intervenants :

  • Le porteur de projet, qu’il soit en création d’entreprise ou qu’il soit une entreprise chevronnée, solide et déjà fortement implantée sur son territoire.
  • Le politique, dont la mission d’aménagement du territoire et d’orientation économique en fonction des attentes des électeurs se trouve de facto au cœur du processus de décision économique. La décentralisation lui donne par ailleurs la main les subventions européennes.
  • L’administration trop souvent et injustement décriée à laquelle on fait endosser bien des maux largement au-delà de ses attributions.

 

Indépendamment des politiques publiques qui organisent le moyen et le long terme, il était absolument nécessaire de porter un regard volontariste sur chaque projet d’importance pour en favoriser l’aboutissement.

Où est-ce que ça coince ? 

  • Le temps du projet n’est pas le même pour chacune des trois parties. Le porteur de projet, l’entrepreneur, a une capacité de mobilisation qui excède rarement 24 mois. Le temps de l’administration est infiniment plus long. Le temps du politique peut s’avérer à géométrie variable. La première action de R&DOM dans un dossier consiste donc à préciser aux trois parties le taux de mortalité des projets, lié à une attente excessive.

 

  • L’accord de principe : le porteur de projet -quand il a un impérieux besoin des aides départementales, régionales, nationales ou européennes-, doit valider son intention de développement avec l’administration et le politique. La réussite sera d’autant facilitée, accélérée, que les trois parties seront préalablement tombées d’accord sur l’intention. L’entreprise aujourd’hui est un acteur sociétal qui, qu’elle le veuille ou non, intervient dans le débat public. Elle ne peut donc s’exonérer d’une démarche d’explication de ses motivations. L’accord de principe constitue un préalable essentiel.

 

  • L’accompagnement : l’administration d’un grand pays comme le nôtre est nécessairement complexe. A ne jamais perdre de vue que la complexité administrative est le fruit des débats politiques. La protection des personnes, des biens, des territoires, la construction du futur pour nos enfants, le positionnement international, la défense des intérêts de notre pays, etc : tout cela est réglé par une administration extrêmement solide qui doit être comprise comme un ciment national, comme la colonne vertébrale de nos institutions.

La complexité des règles établies nécessite la mise en œuvre d’un maillage de milliers de fonctionnaires. Ce qui anime le fonctionnaire au service de tous, c’est de s’assurer que les règles qui ont été définies par le politique soient mises rigoureusement en application.

C’est là son obligation de résultat. Mais son obligation de résultat n’est vécue par les porteurs de projets que comme une obligation de moyen.

Il faut donc, pour chaque projet, intéresser l’administration à la nécessité d’aboutir.

Réduire les délais de réponse est fondamental, discuter ensemble des solutions alternatives quand c’est nécessaire est fondamental. L’administration est un élément-clé de la réussite des projets. Chaque fonctionnaire citoyen doit s’enorgueillir de la réussite d’un projet économique car il en est .

Le travail de R&DOM s’est avéré jusqu’à maintenant être un exercice de traduction de ces deux mondes économiques et administratifs qui trop souvent s’opposent. Pourtant, quand les attentes des uns et des autres sont bien comprises, la plupart des blocages s’effacent.

 

  • Parce qu’il a pris un engagement direct avec le citoyen, le politique, toujours dans le cas de nécessité de subventions, a un devoir de regard sur l’évolution économique. Là encore, l’accord de principe entre lui et le porteur de projet est indispensable. La qualité de présentation des projets, la prise en compte par le porteur de projet des attentes en matière de développement économique des territoires est fondamentale. R&DOM intervient là pour aider à préciser les volontés de chacun.

 

République et Développement Outre-Mer s’est installée dans cet espace jusque-là vacant comme un facilitateur au service de l’aboutissement des projets.

Le fonctionnement de l’association repose sur des jeunes stagiaires pour la plupart Bac +4 et +5 dans les domaines de compétences juridiques, économiques, techniques, environnementales.

Notre action est au service des porteurs de projets, respectueuse des politiques publiques, au bénéfice de toutes celles et ceux éloignés de l’emploi, qui par la lenteur du développement économique sont relégués au chômage, exclus de la nation, de la famille France.