Biathlon : les Jeux olympiques en ligne de mire pour Dorothea Wierer
Alors que la saison olympique s’apprête à débuter avec le début de la préparation, Dorothea Wierer s’est confiée dans une interview dans le podcast de la Gazzetta dello Sport. De son rêve olympique à Antholz (Italie) en passant par son statut de star du biathlon et par sa future retraite, la biathlète de 35 ans a évoqué tous les sujets.
« C’est une année particulière, avec les Jeux olympiques à domicile où chacun a des attentes. J’essaie de tout donner et de satisfaire tout le monde, mais la préparation sera évidemment exigeante, car on aimerait se donner un peu plus et ne rien laisser de côté. Mais en même temps, comme il y a plus d’attention que d’habitude, on a automatiquement plus de sollicitations », avoue l’Italienne.
L’un des thèmes qui est revenu dans cet entretien est l’enthousiasme de la native de Brunico (Italie) de pouvoir disputer des Jeux olympiques sur les pistes d’Antholz (Italie) où elle a grandi – 11 kilomètres séparent Brunico et Antholz.
« Disons que pour clore ma carrière, ce sera le moment idéal, même si je ne gagne ni ne décroche de médailles. L’engagement et la motivation sont toujours là. Je me donne toujours à fond, mais les années passent et le corps ne répond plus comme à 25 ans. L’idée de revenir là où tout a commencé est une très belle chose, et c’est aussi une belle histoire à raconter. J’ai hâte qu’en février, cette boucle se referme. J’espère alors pouvoir profiter un peu de la vie. »
En effet, l’Italienne n’hésita pas à évoquer comment elle aborde son après-carrière, souvent difficile pour les athlètes de haut-niveau.
« La retraite me fait-elle un peu peur ? Un peu, oui. Je crois qu’en tant qu’athlète, on ne peut pas se préparer à 100 % pour l’avenir. On peut avoir des projets, des idées, mais on ne sait pas, tant qu’on ne les vit pas, à quoi ressemble la vie à l’extérieur. On vit dans une bulle, ce n’est pas la vie de tous les jours. On est très privilégiés de ce point de vue. »
Dorothea Wierer a également évoqué les critiques dont elle peut être victime en Italie. Originaire du Sud-Tyrol – germanophone pour une partie – la biathlète est victime de critique sur le fait de ne pas être considéré comme totalement italienne. Des critiques que reçoit également le tennisman Jannik Sinner, actuel n°1 mondial.
« J’ai fini par l’accepter. Les gens ont l’habitude de dire ces choses, alors ils les disent. Peut-être que beaucoup n’y pensent même plus. Ce n’est pas agréable pour quelqu’un qui se soucie autant de l’Italie, qui gagne pour elle et qui se sent italienne. Mais je pense que c’est aussi la beauté de l’Italie : de nombreuses régions ont leur propre culture, leur propre façon de parler et leurs propres dialectes », a conclu Dorothea Wierer.
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