Biathlon : l’ultime billet français pour les championnats du monde en jeu cette semaine sur l’IBU Cup
Depuis que la Fédération française de ski (FFS) a annoncé la liste des tricolores sélectionnés pour les championnats du monde de biathlon de Lenzerheide (Suisse), on sait que l’IBU Cup de Ridnaun-Val Ridanna (Italie) va être le théâtre de la bagarre pour le dernier ticket féminin, celui de remplaçante.
Comme l’a ensuite précisé Stéphane Bouthiaux, directeur des équipes de France, dans nos colonnes, trois biathlètes sont concernées par cet affrontement : Paula Botet, Sophie Chauveau et Gilonne Guigonnat.
« Ce sont les trois qui ont mis les pieds en coupe du monde. Cette saison, Sophie [Chauveau] pèse un podium, Paula [Botet] une victoire et Gilonne [Guigonnat] un top 10 et un podium en fin d’hiver dernier. Elles ne jouent pas dans la même cour que les autres », indique Frédéric Jean, ancien coach des Bleues, à Nordic Magazine.
C’est ainsi que Camille Bened, Voldiya Galmace-Paulin et Amandine Mengin ne sont pas concernées par ce match pour le ticket aux Mondiaux.
Des profils différents entre les trois protagonistes
« Elles ont chacune leur profil, reprend-il. Il y a une Gilonne [Guigonnat] qui est revenue de maladie aux championnats d’Europe où elle a tenté de se retrouver physiquement. Elle a vu qu’avec la maladie, c’était difficile d’enchaîner les courses. Là, elle a pu se reposer deux jours et réenclencher sur un site où elle a déjà gagné en IBU Cup. »
La Bornandine Sophie Chauveau, ensuite, « reste sur une bonne note sur les championnats d’Europe même si il lui en a manqué un petit peu sur des tirs debout avec de l’enjeu. Elle se présente à Ridanna avec un petit peu de confiance et en voulant certainement gommer des erreurs faites la semaine dernière ».
Le cas de la Vosgienne Paula Botet est différent. C’est qu’elle a pu se reposer et refaire du jus la semaine dernière après avoir enchaîné trois semaines de coupe du monde.
« Elle a gagné en coupe du monde début janvier et aurait pu plier la feuille ensuite, estime Frédéric Jean. Comme elle n’a pas confirmé dans la foulée en individuel, elle se retrouve à devoir revenir en IBU Cup pour jouer cette dernière place. Elle a montré qu’elle était solide en coupe du monde, notamment en allant sur les podiums en relais quand elle y était. »
Un stade, arène de l’affrontement, moins difficile que celui de Martell-Val Martello
Pour les trois biathlètes, le but sera donc d’être la meilleure sur la semaine entière où un sprint, dès ce mercredi, une poursuite, vendredi, et une mass-start 60, samedi, sont au programme.
« C’est à peine moins haut que Martell en altitude, mais c’est toujours élevé. Ce qui change la donne, c’est le profil de la piste, moins exigeant. Là, c’est un petit peu plus roulant avec une arrivée au pas de tir différente, moins difficile », analyse enfin Frédéric Jean au sujet de l’arène de l’affrontement.
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