Para biathlon | « Je veux en profiter à fond » : le Britannique Scott Meenagh part à la conquête d’une médaille paralympique

Written on 11/12/2025
Aymeric Kubica

Figure emblématique du Para biathlon, l’Écossais Scott Meenagh aborde Milan/Cortina avec détermination.

Para biathlon : une préparation avec l’équipe de France pour Scott Meenagh

Pionnier du para biathlon britannique, Scott Meenagh continue d’écrire l’histoire. Deux ans après sa médaille d’argent mondiale à Östersund (Suède), l’Écossais est monté pour la première fois sur le podium d’une coupe du monde à Torsby (Suède) l’hiver dernier. Marié, père de deux enfants et diplômé d’histoire, il garde la même passion pour son sport.

C’est sur le format sprint poursuite que le biathlète de 36 ans a décroché son premier podium en coupe du monde. « J’adore cette nouvelle discipline ! Au début, je pensais ne pas être fait pour le sprint, mais après les Mondiaux de Prince George [en 2024, NDLR], j’ai changé d’avis. C’était nouveau pour tout le monde, et depuis, les bons résultats s’enchaînent », se réjouit-il au micro de Biathlon23.

Scott Meenagh (GBR) – Karl Nilsson

Son plus grand fait d’armes reste évidemment la médaille d’argent remportée sur l’individuel aux Mondiaux 2023 d’Östersund, un exploit historique pour la Grande-Bretagne.

« Je garde un souvenir impérissable de cette course. Le moment le plus fort, c’était avant le dernier virage, quand je me répétais : “vise les cafés”, un petit jeu qu’on faisait souvent à l’entraînement. Une fois en tête, il fallait juste finir proprement, sans oublier comment skier ! »

Scott Meenagh (GBR) – Krystek/IBU

Depuis, il mise sur la technologie pour progresser. « L’ajout d’un fusil laser m’a permis de tripler mes séances de tir. En Écosse, on utilise même la technologie Quiet Eye pour analyser mes schémas de visée. »

Dans sa progression, Scott Meenagh compte également sur l’équipe de France avec qui il partage des moments pendant la préparation. « L’équipe de France est un partenaire fantastique. Nous partageons le fartage, les conseils techniques, et c’est un vrai sentiment d’équipe. Avoir quelqu’un comme Anaïs Bescond à nos côtés, c’est un privilège. Sa passion est contagieuse. »

L’Écossais va aborder ses troisièmes Jeux paralympiques sans pression, mais avec émotion. « Tout a commencé par une discussion dans un café. Je suis fier du chemin parcouru. Milan sera peut-être mes derniers Jeux, alors je veux en profiter à fond », conclut-il.


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