Alpes françaises 2030 | Renoncement de Martin Fourcade pour la présidence du COJOP : ce qu’en dit la presse

Written on 02/04/2025
Aymeric Kubica
Ce lundi, Martin Fourcade a renoncé à devenir le président du comité d'organisation des Jeux olympiques et Paralympiques des Alpes françaises 2030. Une décision qui a fait couler beaucoup d'encre.

Alpes françaises 2030 : un retrait qui fait grand bruit

Ce lundi, Martin Fourcade a annoncé retirer sa candidature pour le poste de président du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques des Alpes françaises 2030, dans un mail à l’attention des promoteurs du projet révélé par L’Equipe.

Si cette décision confirme des rumeurs évoquées récemment par Le Dauphiné Libéré, elle a crée une onde de choc médiatique. Mardi matin, la une de L’Equipe est d’ailleurs consacrée au choix du sextuple champion olympique avec pour titre « Le coup de froid ». Dès la première double page de son édition, le quotidien sportif nomme un long article : « Des Alpes sans tête ».

Une résonance politique

La presse spécialisée n’est pas la seule à réagir. L’affaire est aussi politique. Le Figaro titre dans ses colonnes « Pourquoi Fourcade renonce à être le « Estanguet » des Alpes 2030 », reprenant la formule d’Emmanuel Macron. En passant par Le Monde, L’Indépendant, Nice-Matin, Franceinfo: ou encore Libération, c’est toute la presse française qui s’est emparée du sujet.

Amélie Oudéa-Castéra (FRA), Marie Bochet (FRA), Renaud Museliser (FRA), Laurent Wauquiez (FRA), Emmanuel Macron (FRA), Thomas Bach (GER), David Lappartient (FRA), Martin Fourcade (FRA) – CNOSF/KMSP

Renaud Muselier (Renaissance), président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a répondu aux questions de l’AFP. Il estime que le retrait de l’ancien biathlète constitue non pas un « coup de froid », mais « un bol d‘oxygène ».

Il assure également que Martin Fourcade n’était pas capable de « travailler en collectif ». « Il connaît le projet par cœur et nous prétexter maintenant que Lyon, ça ne lui plaît pas, pour partir, alors que ça a été validé dans le bureau du Premier ministre il y a deux mois, c’est pas sérieux ! », a ajouté l’élu, en référence à la demande de Martin Fourcade de ne pas installer le siège du COJOP à Lyon, trop distante d’Annecy (Haute-Savoie).

Laurent Wauquiez (FRA), Martin Fourcade (FRA), David Lappartient (FRA) – CNOSF/KMSP

Laurent Wauquiez, l’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a réagi à son tour sur le plateau de BFMTV. « J’étais encore en lien avec Martin [Fourcade] avant-hier. On s’est vus tous les deux il y a 15 jours. Et pour nous, tous les signaux étaient au vert », a déclaré le président du groupe de la Droite Républicaine à l’Assemblée nationale.

Il ajoute : « Je respecte sa décision. On se connaît depuis très longtemps. S’occuper des JO, c’est très engageant. […] Maintenant, j’espère qu’il sera avec nous. » Tout en précisant que « l’objectif est que la star des Jeux soient les Alpes françaises ».

La presse internationale s’empare du sujet

La décision de Martin Fourcade fait également parler dans le monde entier. C’est le cas en Allemagne avec le quotidien Welt qui annonce le retrait de Martin Fourcade pour des « divergences d’opinions ». En Italie, Fondo Italia reprend également cette information tout comme iDNES en République tchèque.

Le choix du septuple vainqueur du gros globe de cristal intéresse aussi de l’autre côté de l’Atlantique. Effectivement, la chaîne de télévision sportive américaine ESPN consacre également un article au retrait de Martin Fourcade.

Martin Fourcade (FRA) – Aleiks Photo

Le 18 février prochain, se déroulera le lancement du COJOP des Alpes françaises. Les noms de Vincent Jay et Marie Martinod circulent toujours pour occuper ce poste de président du COJOP, mais d’autres sont également avancés. Comme il l’a confirmé à Ski Chrono, Edgar Grospiron, champion olympique du ski de bosses en 1992, a été contacté.

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