Grand homme de la coupe du monde de biathlon depuis quelques saisons, le Suédois Sebastian Samuelsson a toujours l'espoir de battre Johannes Thingnes Boe.

Biathlon : Sebastian Samuelsson y croit encore

En mai 2023, après une saison où il avait été sacré champion du monde de la mass-start et où il s’était classé troisième du classement général final de la coupe du monde, le Suédois Sebastian Samuelsson avait annoncé ses intentions : regarder les yeux dans les yeux Johannes Thingnes Boe tout au long de l’hiver suivant.

« J’ai l’intention de le défier l’année prochaine », confiait-il effectivement sur le site Internet de l’IBU. Seulement, la saison 2023/2024 du Norvégien a été une nouvelle fois une franche réussite tandis que Sebastian Samuelsson terminait neuvième mondial, ne montant que sur trois podiums individuels durant la totalité de l’hiver.

Sebastian Samuelsson (SWE) – Authamayou/NordicFocus

Il y a quelques jours, le Suédois a cependant réitéré ses desiderata dans les colonnes de Langrenn.com : « Je peux vraiment ennuyer Johannes Thingnes Boe, c’est mon objectif », a-t-il déclaré. Cependant, il sait que la tâche qui l’attend est immense. « Il concourt souvent à un haut niveau et, même s’il a de mauvais jours, il s’en sort quand même bien. Il a acquis une énorme confiance en lui et il sait qu’il a une marge de manœuvre qui lui permet de supporter quelques tirs ratés », indique-t-il.

« Nous devons le défier et lui montrer que nous pouvons rivaliser »

Pour parvenir à le battre, Sebastian Samuelsson pense qu’il faut sortir le Norvégien de sa « zone de confort » : « Nous devons le défier et lui montrer que nous pouvons rivaliser, surtout en début de saison, explique-t-il. Il faut le stresser un peu, on a notamment vu qu’il avait connu des courses plus difficiles en fin de saison dernière pendant son duel face à son frère [pour le gros globe, NDLR]. »

Sebastian Samuelsson (SWE) – Authamayou/NordicFocus

Enfin, le champion du monde 2023 de la mass-start et 2024 du relais devra gagner en précision au tir pour mater son rival. « Je suis sur la bonne voie », espère Sebastian Samuelsson alors que la coupe du monde s’ouvrira dans moins de 40 jours à Kontiolahti (Finlande).


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