Avec Vu de Norge et nulle part ailleurs, retrouvez toute l’actualité nordique norvégienne.

Erik Valnes vise le 10 km

C’est évidemment un sérieux prétendant aux titres de sprint individuel et sprint en équipe. Mais Erik Valnes vise une toute autre médaille à Trondheim en février prochain. « Je dois admettre que le 10 km classique m’enthousiasme beaucoup plus, c’est plus proche de ce qu’est le ski de fond au départ, plus que le sprint et avec mon entraînement, mes derniers résultats sur cette distance, je crois en être capable », explique-t-il dans les colonnes de Nettavisen.

En fait, le fondeur admet même ne presque pas penser au sprint. « Evidemment, j’essaierai de m’y qualifier mais mentalement, je ne me concentre que sur le 10 km », ajoute-t-il.

Erik Valnes (NOR) – Nordnes/NordicFocus

Et pour se préparer au mieux, le Norvégien a fait faux-bond à l’équipe nationale, partie en Suède. Il a fait le choix de se rendre à Muonio, en Finlande. « C’est bien plus proche de Tromsø, seulement 4h de route alors que Idre en Suède c’est bien plus long et donc fatiguant, justifie Erik Valnes. Je le fais tous les ans, j’ai demandé à pouvoir manquer le camp il y a des mois déjà pour pouvoir aller en Finlande. »

Valnes rappelle aussi que le stade de Muonio est un lieu agréable où s’entraîner où il croisera sûrement d’autres Norvégiens, des Italiens, des Allemands et évidemment des Finlandais. « Je devrais voir quelques têtes connues sur les pistes et je pourrais m’entraîner avec eux », affirme-t-il. Un bon moyen de jauger la concurrence à un mois de l’ouverture de l’hiver.


Didrik Tønseth malade

Didrik Tønseth est peut-être l’athlète le plus local des Mondiaux de Trondheim. Il n’habite en effet qu’à 500 m du stade. Mais pour le moment, le fondeur est très loin de la qualification. « Je ne suis pas du tout en forme, je suis même dans une très mauvaise situation, avoue-t-il au micro de la NRK. Alors qu’en septembre, j’étais peut-être dans la meilleure forme de ma vie. »

Mais malheureusement, en rentrant du camp d’entraînement national à Torsby, Tønseth est tombé malade. « J’avais une forte fièvre, je pouvais à peine sortir du lit, confie-t-il. J’ai attrapé une bactérie qui s’appelle un mycoplasme et qui est descendue directement dans mes poumons. »

Didrik Toenseth (NOR) – Nordnes/NordicFocus

Le problème c’est que nombre d’athlètes ayant attrapé ce genre de bactéries ne sont jamais revenus à leur plus haut niveau. « Mais certains si alors je dois garder espoir, je me suis arrêté dix jours mais je ne peux pas attendre plus longtemps alors j’ai repris l’entraînement même si je me sens bien moins en forme qu’il y a un mois », continue le Norvégien.

Surtout que Didrik Tønseth n’a plus beaucoup de temps. Il vise en effet le 10 km classique et pour s’y qualifier, il devra faire de très belles performances sur le même format à Beitostølen puis à Ruka. Il a donc à peine un mois pour se remettre sur pieds.


Halvor Egner Granerud et Johann Andre Forfang se confient

Depuis plusieurs saisons, Halvor Egner Granerud et Johann Andre Forfang animent un podcast nommé « Hoppcast ». Pourtant, le podcast a fait une pause de plus de 9 mois sans crier gare… Jusqu’à mardi dernier quand les deux sauteurs ont publié un nouvel épisode. Ils ont décidé d’y aborder le sujet dont tous les médias ont parlé : le conflit qui les a opposé à leur ancien coach Alexander Stöckl.

« C’est pour cette raison que nous n’avions publié aucun épisode de podcast, nous préférions garder tout cela hors des médias et il était difficile de ne pas en parler tout en abordant le reste, explique Halvor Egner Granerud dans des propos rapportés par TV2. Pendant des mois, nous étions très précautionneux avec les médias et ça a été très fatiguant. »

Halvor Egner Granerud (NOR) – Volk/NordicFocus

En fait, tout est parti des Mondiaux de vol à ski à Kulm d’où la Norvège est repartie bredouille. « Nous avons donc tenu une réunion des athlètes pour tout mettre à plat après un début de saison sans résultats alors que notre dynamique de groupe ne fonctionnait plus du tout », ajoute Johann Andre Forfang.

Des problèmes sur le plan sportif mais aussi sur le plan personnel, ce qui explique le choix des sauteurs de garder tout cela en interne.

Les sauteurs ont ensuite rédigé un rapport qui a été envoyé à la fédération de ski norvégienne. « Nous nous sommes assurés qu’absolument tous les athlètes étaient d’accord et nous avons choisi ensemble de ne pas nous exprimer dans les médias, tient à préciser Forfang. En revanche, la vague d’insultes dont nous avons été victimes, ça a été très difficile. »

Johann Andre Forfang (NOR) – Volk/NordicFocus

Jarl Magnus Riiber, invité du podcast, soutient ses compatriotes : « Vous avez été très courageux de faire ça en pleine saison mais c’était nécessaire pour que vous puissiez aborder la préparation des Mondiaux sereinement et je n’avais qu’une envie c’était vous défendre publiquement », réagit le combiné nordique.

« Nous avons été désolés que Stöckl soit jeté comme ça sous le feu des médias, ce n’était pas notre intention mais nous sommes contents que tout soit réglé et que tout le monde soit prêt à avancer », conclut Granerud.


Championnats nationaux de saut à ski : les ratés

Si l’on sait déjà qui a gagné l’épreuve des championnats nationaux norvégiens de saut à ski le week-end dernier, on ignore un peu plus les déboires de certains.

A commencer par Robert Johansson. Revenu en équipe nationale pour la saison à venir, le sauteur devait prendre le départ mais n’a finalement pas été aperçu en haut du tremplin. « Après un gros entraînement la veille, j’ai senti des douleurs dans le dos alors j’ai préféré être raisonnable et ne pas concourir », explique Johansson au quotidien Dagbladet.

Robert Johansson (NOR) – Volk/NordicFocus

Le sauteur ayant déjà été opéré et blessé plusieurs fois au dos, on comprend son empressement à ne pas risquer de nouveau une blessure quelques mois avant les Mondiaux à domicile. « Mais c’est une mesure préventive, son début de saison n’est absolument pas remis en cause », tient à préciser Magnus Brevig, nouveau coach de l’équipe nationale.

Pour Halvor Egner Granerud, 5e de la compétition, le week-end n’a pas non plus été de tout repos et lui aussi a bien failli ne pas prendre le départ. « J’ai été vraiment stupide et mal préparé, révèle-t-il à Dagbladet. J’ai emporté la mauvaise combinaison en partant de l’hôtel. »

Un fait qui ne semble pas particulièrement grave pourtant, on sait à quel point la combinaison est un point crucial du saut à ski. « J’ai sauté avec une vieille combinaison donc le tissu n’était pas idéal et les mesures non plus, raconte Granerud. Ça m’a totalement déstabilisé et ça ne m’a pas du tout permis de faire un saut optimal. »

Erreur bête car les deux combinaisons étaient de la même couleur… Une erreur que Granerud se débrouillera pour ne pas reproduire aux Mondiaux de Trondheim.


Ingrid Låte : chute et commotion cérébrale avant les Mondiaux

Ingrid Låte est une jeune combiné nordique de 17 ans pleine d’avenir. Elle a même battu la championne Gyda Westvold Hansen sur une récente compétition et espère donc tout naturellement une place dans l’équipe des Mondiaux. Mais alors qu’elle allait concourir contre les autres Norvégiennes sur le tremplin de Trondheim, Låte a fait une grosse chute sur la tête.

Ingrid Laate (NOR) – Authamayou/NordicFocus

« Elle souffre d’une commotion cérébrale, déclare Ivar Stuan, directeur du combiné norvégien, au micro de la NRK. Elle va sûrement devoir se tenir éloignée des tremplins une ou deux semaines et ne concourra pas avant Beitostølen mais elle a encore le temps de se préparer pour la saison. »


Pål Golberg perce sur TikTok

Cet été, Pål Golberg s’est marié. Mais avant cela, il a évidemment enterré sa vie de garçon avec ses amis. Ces derniers ont décidé de l’emmener faire un petit relooking et ils ont passé la porte d’une boutique de vêtements dont le propriétaire et vendeur est devenu célèbre en Norvège sur le réseau social TikTok.

Christoffer Falleth expose en effet sa boutique avec humour dans de courtes vidéos où apparaissent parfois des célébrités norvégiennes. Il a donc sauté sur l’occasion lorsqu’il a vu Pål Golberg passer le pas de sa boutique.

« Je l’ai suivi après et j’ai vu entre autres la vidéo qu’il a fait avec moi, il est vraiment très drôle ! commente Golberg dans les colonnes de Nettavisen. On pourrait croire qu’il a un script mais pas du tout, il est naturel et aussi très bien formé aux réseaux sociaux ! »

En revanche, son look avec un chapeau de paille, une chemise à motifs et un pantalon rayé ne sera peut-être pas au goût de tous même si Falleth n’hésite pas, en commentaire de la vidéo, à le comparer à un Dieu grec, rappelant à ses followers que Golberg est champion du monde en titre du 50 km. Une pub gratuite pour l’un comme pour l’autre !


Les cinq dernières infos